Dead Tube est un seinen qui compte actuellement 22 tomes (série en cours), publié chez Delcourt / Tonkam dans la collection Borderline depuis 2016. Le manga démontre la perversité des partages de vidéos sur les réseaux sociaux.
Résumé
Deadtube. Les jeunes gens n’ont plus que ce nom de site de partage de vidéos à la bouche. En fonction du nombre de vues, il peut rendre n’importe qui incroyablement riche. Mais seules les vidéos les plus trash, les plus humiliantes ou dangereuses intéressent les gens. Accepter d’y participer, c’est prendre le risque de finir dernier et d’endosser tous les crimes réalisés par les autres prétendants. C’est à ce jeu morbide que vont jouer Mai et Tomohiro…
« Un « pervers »… C’est marrant, Mai Mashiro avait dès le départ dit la même chose de moi. Mais en suis-je vraiment un ? Il est vrai que malgré les horreurs que j’ai pu voir, j’ai toujours ressenti de l’excitation ! Je me demande, lorsque la vie de ceux qui importent le plus à mes yeux sera menacée devant mes yeux, si je serais alors capable d’arrêter de filmer… »
Un manga gore, violent et dérangeant
J’ai commencé la série tardivement, j’en suis à peine au cinquième tome et je dois être tordue car j’adore ! Bien que certaines scènes m’est mise mal à l’aise, je dévore les pages rapidement tellement c’est prenant. Pour le moment, je ne suis attachée à aucun personnage. Je les trouve tous très creux, malsains, pervers, dépourvu d’humanité pour la plupart. Au point que si l’un d’eux meurt, je ne suis pas du tout touchée. Comme beaucoup, j’avais peur que le scénario soit maigre, mais il s’avère que c’est tout le contraire ! Il arrive à nous surprendre, nous tenir en haleine et nous frustrer lorsqu’on arrive à la fin du tome ! C’est une série qui n’est pas à mettre entre toutes les mains, particulièrement au moins de 18 ans, tant, c’est gore, violent et dérangeant. On frôle quand même le hentai au vu des nombreuses scènes de sexe plus qu’explicites. Ce qui m’agace dans la plupart des mangas, ce sont les poitrines surdimensionnées que les auteurs font aux personnages féminins ! En tout cas, je suis curieuse de voir jusqu’où l’auteur va pousser la perversité !